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Tout a commencé ce sombre jour d'octobre. Je me rendais chez Alexandre Valembois qui avait enfin accepté de me recevoir pour que je puisse écrire l'article réclamé par la rédactrice en chef de Mondial Magazine.

Le facteur peinait sur les pédales de son vélo et arriva, essoufflé, à ma hauteur.

Le vieil explorateur est bien mal, disait il, il faudrait qu'il aille voir un médecin ; portez-lui donc la lettre que je viens de déposer dans la boîte ajouta t'il en me quittant.

Dans le paysage hostile de cette pointe rocheuse j'ai remarqué un point de vue équipé d'une lunette, sur la gauche du chemin. Cette présence était tellement incongrue que je n'ai pu résister à l'envie d'y jeter un œil.. On y distinguait parfaitement le phare où habitait Monsieur Valembois, explorateur déchu de son état. Des oies volaient vers le phare, au cap 90.

La lettre était bien visible dans la boîte du portail. Il fallait être aveugle pour ne pas la voir. Je la pris et entrai dans le petit jardin qui entoure le phare..

Après avoir admiré le paysage à l'entour, je suis rentré sans sonner. Le phare était silencieux. Je pris l'escalier en face de moi et, en deux étapes, j'arrivai dans la salle principale.

Alexandre, je veux dire Monsieur Valembois, (mais une telle aventure tisse des liens même posthumes) semblait très mal. Affalé sur la table, il ne fit même pas attention à mon arrivée et ce n'est qu'en le touchant qu'il m'adressa la parole.

"Prenez ma place et ramenez l'œuf en Amerzone." Telles furent ses dernières paroles. Tels furent les mots qui devaient m'entraîner dans cette folle et fantastique aventure que je vais vous raconter.

Que pouvais-je faire d'autre ? Un journaliste intrigué ne reste jamais inactif ! J'ai donc commencé une fouille en règle des lieux en commençant par prendre connaissance de la lettre que j'apportais.

Pauvre Alexandre, je t'ai ainsi évité une dernière mauvaise nouvelle. Je savais en moi -même qu'il était inutile de téléphoner au Muséum en employant l'antique téléphone mais c'était trop tentant.. Le directeur fut tout à fait désagréable. Je ne pouvais attendre aucune aide de ce côté. Pourquoi n'ai -je pas tenté d'avertir les secours ? Je l'ignore. Un vieux réflexe de journaliste probablement.

1 si vous êtes un fana des solutions télégraphiques vous êtes mal tombé.

2 dans l'inventaire

J'ai tout fouillé, en commençant par la pièce où reposait Alexandre. Dans le buffet je retrouvai de la correspondance, dont une lettre officielle d'Amerzone. Ainsi, le Président d'Amerzone, Alvarez, avait été un ami de Valembois mais il semblait avoir "viré de bord". Brassens n'a pas toujours raison ! Sur le coffre je vis une photo que je laissai pour tenir compagnie au défunt..

A l'étage se trouvait son bureau. J'ai emporté le récit de son premier voyage en Amerzone. Je lus le livre d'un trait. C'était passionnant. Cet album semblait contenir de précieuses informations pour mon reportage. (3) Je voyais déjà le titre ! Avec un poil de voyeurisme et quelques photos du défunt, ç'était le succès assuré pensai-je à l'époque.

Il y avait aussi un vieux projecteur de diapositives avec deux clichés de la même jeune femme. Le globe qui tournait sur son axe semblait se moquer de ma perplexité. Une échelle conduisait à une mezzanine et un escalier permettait également d'aller plus avant dans mes investigations.

Dans la mezzanine, je récupérai une lettre qui visiblement m'était destinée. Une lettre émouvante en forme de testament. Peu à peu le journaliste disparaissait en moi pour laisser place à une certaine affection pour cet explorateur qui, après avoir décroché l'inaccessible étoile voulait la ramener pour qu'elle puisse briller pour tout le monde. Peut être est ce à ce moment précis que j'ai pris ma décision..

Par l'escalier on pouvait atteindre la pièce située sous le phare lui-même.. Des plans traînaient encore sur la planche à dessin et on pouvait visionner un vieux reportage sur un discours d'Alvarez. Une petite machine près de la porte reste encore à ce jour une énigme pour moi.

En ouvrant la porte je fus pris de vertige. Du haut du phare je dominais la mer. Une installation extérieure laissait penser qu'un ascenseur devait desservir cet étage mais je ne me souvenais pas d'en avoir vu l'entrée au rez-de-chaussée..

Dans le globe qui abritait la lampe il y avait un drôle d'appareil avec deux manettes. L'une faisait avancer les chiffres d'un cran et l'autre permettait de choisir les centaines, les dizaines et les unités. Je ne pouvais pas à ce moment en deviner l'usage (4)

Sur la promenade extérieure, je remarquai une autre longue vue et en regardant par l'oculaire je vis des oies qui approchaient au cap 90. Il faisait frais. Il était temps de redescendre.

3 On peut le consulter dans l'inventaire pendant tout le jeu.

4 On verra ça plus loin ! NA !

En traversant le hall d'entrée je remarquai une vieille masse qui traînait et la ramassai. C'est alors que je vis la trappe de la cave, bien cachée dans l'obscurité, entre la porte d'entrée et l'escalier. Il était impossible de la voir sans la chercher. Après les cieux il fallait maintenant gagner les entrailles de la terre. Je ne pouvais savoir où cet escalier allait m'entraîner.

Au pied de l'escalier j'ai aperçu le compteur et je l'ai branché à tâtons. Quand la lumière fut, je découvris bien plus qu'une simple cave. Un couloir s'ouvrait sur plusieurs tronçons et conduisait à une salle éclairée. Au centre, un escalier plongeait dans les entrailles de la falaise.

Arrivé en bas, une autre galerie menait à un embranchement. D'un côté le souterrain descendait encore et de l'autre il semblait donner accès à une pièce. J'optai pour la première solution mais je fus vite bloqué par une porte blindée. Je remontai donc vers la pièce.

C'était une petite pièce avec un ordinateur. Je branchai le courant et ce qui devait être un transformateur. J'allumai alors le PC. Sur le bureau traînait une disquette. Je l'insérai dans l'appareil.. Quel pouvait bien être ce mot de passe à six chiffres ? Mais bien sûr(5) ! Je validai ce sésame, chargeai le contenu de la disquette et aussitôt, le message "ACCES BASE" apparut à l'écran.

De fait, la porte s'ouvrit sans problème. Sur un réduit qui n'avait rien de spectaculaire. Il y avait là un monte -charge et traînant par terre une barre de fer (6) avec un anneau. Il fallait encore descendre !

En manipulant la commande l'élévateur descendit en marquant une curieuse pose à mi-parcours ; comme s'il hésitait à s'arrêter à ce niveau.

Je devais toucher au but. Quel luxe de précautions ! Il restait une porte à ouvrir avant de découvrir que les mots laconiques "ACCES BASE" n'étaient pas surfaits. C'était réellement gigantesque et peut être à la hauteur de la mission qui m'avait été confiée par Alexandre Valembois.

L'endroit était démesuré mais il fallait bien commencer par quelque part. De peur de m'égarer, je commençai par le côté gauche du hall. En suivant une sorte de quai, j'arrivai près d'un petit local de travail. Sur une table de dessin, un croquis me fit comprendre pourquoi l'élévateur avait hésité à mi-parcours. Je ne trouvai rien d'autre de significatif à cet endroit.

5 Sa date de naissance 280604 valider par l'étoile

6 A votre place je ne laisse pas traîner !

Délaissant le problème de niveau, je me concentrai sur le quai derrière l'engin inventé par Alexandre. Outre l'accès par lequel j'étais arrivé, un autre escalier, fort obscur au demeurant, menait à une commande de treuil qui pour l'instant semblait bloquée.

Le quai de droite longeait l'appareil. La première passerelle ne me permit pas d'accéder au poste de commande comme ce fut le cas pour la seconde. Un ordinateur semblait commander la machine.

J'insérai la disquette et chargeai les programmes.. Seule l'option "avion" semblait activée. Le plein était fait mais l'œuf et les coordonnées de vol étaient manquantes. Pour le surplus, une pression sur le démarreur à droite sur le tableau de commande suffisait pour tester le bon fonctionnement des moteurs.

Quelles étaient ces fameuses coordonnées ? Pour avoir lu le récit d'Alexandre, je savais que le vol des oies qui migrent indiquait le cap qui devait encore être rectifié de 5°. Les seules oies aperçues volaient VERS moi. Ce n'était certes pas le bon cap. Reportant à plus tard ce problème je continuai mon exploration de la base en m'avançant tout au long d'un immense tunnel. Arrivé au terme de ce parcours, faute de pouvoir encore avancer, je vis sur ma droite un autre conduit également éclairé.

C'était un ascenseur. Une commande rouge assurai la fermeture et deux flèches indiquaient le sens de fonctionnement. (7) Au premier étage je découvris un poste d'observation avec une troisième longue vue. Des mégots témoignaient de longues heures de guet. Les oies étaient bien au rendez-vous ; elles s'éloignaient rapidement au 140. J'avais mes coordonnées de vol. (8) Je compris également que les coordonnées devaient être affichées dans le phare et qu'en tournant la barre, je positionnai la plage de lancement de l'hydraflot puisque tel était son nom. (9)

Revenu à l'ascenseur, par curiosité, j'ai poussé à nouveau la flèche vers le haut et surgissant de terre l'ascenseur s'éleva le long du phare pour s'arrêter à hauteur du bureau de dessin que j'avais déjà fouillé. (10) Il était temps de redescendre.

De retour dans le hangar souterrain, j'encodai les coordonnées et confirmai manuellement ce que l'ordinateur de l'hydraflot acceptait enfin comme directives. L'œuf était toujours manquant par contre.

7 Désolé il n'y a pas de liftier ! Vous devez cliquer !

8 140°+5° pour éviter la panne d'essence : 145° valider par l'étoile (c'est pas logique ! Un cap se calcule sur 360° pas sur 180 )

9 Nicolas m'a quand même filé le renseignement (qui n'est pas vital car ça marche sans le faire) NGUERINEAU@MICROIDS.COM (Merci pour le coup de main)

10 La séquence est assez jolie Puisqu'on est là autant encoder le cap en haut du phare !

Je regagnai donc l'élévateur pour tenter de trouver la solution à ce problème. Il était évident qu'il n'y avait pas d'autre accès ! Alexandre semblait avoir pris beaucoup de précautions pour préserver l'objet essentiel de sa mission qui était maintenant la mienne.

De retour au niveau de la porte blindée, j'inspectai attentivement le monte-charge et trouvai enfin l'astuce de ce vieux renard (11)..

J'avais maintenant accès au niveau -1. Ce n'était pas un simple mur qui allait m'empêcher de passer(12). Je levai le dernier volet de protection et entrai dans la salle.

L'œuf était bien là. Au pied de son échafaudage je trouvai le loquet de sécurité et la précieuse marchandise glissa le long des rails vers le hangar. Redoutant de trouver une gigantesque omelette à mon retour, je me hâtai vers l'élévateur pour regagner le grand hall (13)

L'œuf était intact sur son socle. Il suffisait maintenant d'actionner le mécanisme du pont roulant pour le charger dans l'hydraflot.

J'ai regagné l'appareil et vérifié les paramètres. L'engin s'est avancé le long des rails et j'ai pris mon envol pour l'Amerzone.

Le vol fut sans incident notoire. Le bruit du moteur n'était pas très rassurant et j'aspirai à trouver rapidement mon point de ravitaillement. L'écran de contrôle signala la panne sèche alors que j'arrivais en vue de l'atoll comme prévu.

Faute de carburant, je fis appel aux ressources de l'invention d'Alexandre pour terminer mon approche à la voile. Hélas la passe était obstruée et c'est sous la surface de l'eau que je pénétrai dans le lagon..

Je quittai enfin l'hydraflot pour me dégourdir les jambes sur le ponton. Un vieux marin pêchait. Il me fit comprendre très clairement que mon arrivée avait dérangé sa pèche et qu'il n'était pas disposé à me parler. Je n'étais pas le seul à le déranger. Un cachalot perdu dans le lagon et empêtré dans des vieux filets faisait fuir ses prises potentielles.

Je laissai là le vieux ronchon et marchai vers la plage.

11 insérer la barre de fer dans un logement près du plancher du monte-charge (merci microids)

12 massue sur le mur bien entendu !

13 En remontant au 0, en retirant la barre et en descendant au -2

 

Avec quelques palmiers en plus, la plage aurait été fort agréable. Les dessins de Valembois étaient précis. Le bar tenait encore debout mais la clientèle semblait avoir déserté les lieux depuis des lustres.

Un vieux casque de scaphandrier traînait sur une table et un couteau était encore fiché dans la cible du jeu de fléchettes. (14)

Plus loin sur la plage une antique éolienne brassait vainement l'air ambiant. Le compresseur d'air semblait avarié alors que le long tuyau d'alimentation en air paraissait encore en état. J'y fixai le casque. Une conduite métallique plongeant dans le lagon était à l'origine de la panne. (15)

Mon principal souci, pour l'instant, était de ne pas trop suivre les traces de Valembois et de ne pas rester bloqué des mois sur l'îlot en compagnie du pêcheur mal embouché rencontré à l'arrivée. Je continuai donc mon exploration.

Je remarquai alors un petit hangar avec la plus jolie, et surtout la plus désirée, des pompes à carburant. A l'intérieur du bâtiment je trouvai une clé anglaise et une nourrice. Un vieil appareil de la guerre achevait de se disloquer.

La curiosité était plus forte que tout et après ce long vol j'avais envie de marcher. Je poursuivis donc ma promenade en longeant la plage. Un avion de combat rouillait sur le sable. Au-delà d'une étroite passe, j'accédai au côté extérieur de l'atoll. Une vieille cabane tombait en ruine. Sur les murs, je remarquai les restes d'un dessin d'Alexandre et un coffre avait été abandonné. Il était impossible de le transporter et refusait de s'ouvrir.

Je laissai là ma découverte et revins vers l'hydraflot en passant par la pompe pour commencer le plein de carburant (16).

En passant devant l'éolienne, j'eus l'idée de réparer le compresseur (17) et de le lancer (18). Je pris le casque et descendis les marches pour commencer une visite sous-marine du lagon.. Comme le pêcheur l'avait indiqué, sur la droite de la base de l'éolienne, un pieu maintenait des filets et des cordages dans lesquels un jeune cachalot s'était empêtré. Je le libérai (19)

 

14 faut pas laisser traîner !!!

15 il faut encore trouver l'outil adéquat!!

16 Le premier bidon est symbolique vous ne devrez par faire 50 fois la navette!!! ;-)

17 avec la clé

18 en débloquant le dévidoir à gauche en tirant le levier (il y a aussi une manette à l'avant mais elle ne sert pas)

19 avec le couteau.

Aussitôt le cétacé bondit hors de ses entraves pour gagner le large. Je pus continuer ma visite du cimetière marin. L'îlot n'avait pas volé son nom. Le fond était garni d'épaves. Je retrouvai un vieux Zéro (20) et d'autres débris épars.

Un grand pieu vertical me servit de repère. Ce même pieu émergeait à quelques encablures de l'Hydraflot.. A sa base je découvris alors les restes d'un engin fort similaire au mien. C'était certainement l'appareil qui avait servi en 1933. Les tôles froissées m'interdisaient d'accéder à l'intérieur.

Je remontai, dépité.

De retour sur le ponton d'amarrage, je tentai à nouveau de parler au pêcheur qui n'avait pas bougé d'un pouce. Ce ne fut pas une longue conversation mais il évoqua la cabane de Valembois et de ses compagnons, le coffre abandonné et le naufrage de l'hydraflot 1. Il m'abandonna la clé du coffre (21).

Je courus jusqu'à la cabane.

Arrivé sur place j'ouvris le coffre et pris la disquette qu'il contenait. Il n'y avait plus rien sur place ; je regagnai le ponton. (22).

J'avais maintenant du carburant et une nouvelle source d'information pour l'ordinateur de bord mais c'était insuffisant. Je n'avais pas les coordonnées de vol. Dans le récit du premier voyage, un tout petit dessin évoquait le problème mais pas la solution. Impossible d'appliquer un calcul sur base d'une triangulation, je n'avais aucune idée de la distance que j'avais parcourue et encore moins de la distance qu'il restait à parcourir.

La solution devait se trouver dans l'épave, à quelques mètres de moi et pourtant inaccessible. Même le grappin ne parvenait pas à remonter les restes qui gisaient au fond de la baie. Tous les efforts en ce sens furent vains. Les crochets ne trouvaient pas de prise sur la tôle. Il devait cependant y avoir une solution.

Enfin la lumière fut ! (23)

20 C'est le Japonais absent !

21 Le gars a donc promené la clé du coffre pendant plus de 60 ans ! Belle performance !

22 Faut pas charrier ! Une disquette dans un coffre abandonné depuis plus de 60 ans. Enfoncé Bill Gates ! Ca ou la montre dans Ben Hur c'est du pareil au même ! Equiper l'hydraflot d'un scanner pouvant transcrire des informations manuscrites à trouver en cours de jeu, en commandes informatiques aurait été plus crédible peut être.

23 Allez! Cherchez un peu avant de tourner la page !

 

 

Cette fois, je lançai le grappin sans tenter de le ramener. En sortant de l'hydraflot, je vis le câble tendu au-dessus de la surface. Je gagnai alors l'éolienne pour m'équiper et aller fixer moi-même les crochets sur la carcasse de l'épave. Je remontai ensuite pour aller actionner le treuil dans l'hydravion..

Seule une partie de la carlingue fut arrachée.

Je n'avais plus le choix. Je devais replonger sur l'épave, soit pour fixer le grappin soit pour entrer dans le cockpit. Je relançai le grappin et gagnai à nouveau l'épave par la voie sous-marine.

L'ouverture était assez large et comme je le pensais, les coordonnées de vol étaient encore affichées (24) Je pouvais maintenant quitter l'atoll.

Je n'avais pas beaucoup de place pour manœuvrer et les pics escarpés auraient pu rendre le décollage hasardeux. J'optai pour la version VTOL et enclenchai le mode hélicoptère pour reprendre mon envol vers l'Amerzone. (25)

Le voyage fut sans histoire et je me posai sans encombre mais à court de carburant sur le large delta du fleuve.. En activant la fonction "voilier" je gagnai un vieux ponton vermoulu pour y accoster..

Je m'engageai sur le sentier et je vis devant moi une grille qui gardait l'entrée d'une sorte de village fortifié abandonné. Un autre sentier, sur la droite, menait au cimetière.. Un homme en bure priait au bord d'une tombe. : c'était David, (26) le jésuite qui avait accompagné Alexandre dans son premier voyage en Amerzone et la tombe était celle de la jeune fille qui avait séduit Alexandre et qui n'avait guère survécu à au départ de ce dernier.

Le vieux jésuite évoqua le passé, me remit la clé de la grille d'entrée et m'assura de ses prières pour mener à bien ma mission. Je le laissai en méditation devant la sépulture.

 

 

 

24 Pour les myopes 227 (ne cherchez pas de logique dans ces coordonnées fantaisistes)

25 Si vous essayez la version avion vous vous plantez dans la plage en face Vous pouvez repartir en hélicoptère.

26 Vous n'avez pas lu les lettres?

 

Je gagnai le fortin en espérant y trouver le carburant nécessaire pour repartir car la pompe de l'embarcadère ne semblait plus en état de délivrer la moindre goutte.

Je commençai l'exploration par le côté gauche du village en visitant par une sorte de cantine. Ensuite j'entrai dans ce qui avait été une classe. On pouvait y voir, outre le buste du Président Alvarez, des dessins d'enfant et une carte. Cette visite, aussi intéressante qu'elle soit ne m'avançait guère.

Je quittais l'école et m'avançais vers un tas de sable quand, soudain, un militaire sortit de l'ombre..

Je ne vis pas le coup venir. Le soudard, d'une droite bien dirigée, m'avait mis KO. A mon réveil je ne pus que constater ma pénible situation : j'étais enfermé dans une des maisons du Pueblo. Il semblait impossible d'en sortir… Mais à bien y regarder, en lisant pour passer le temps, j'entrevis une possibilité que je m'empressai d'exploiter (27)

Mon astuce avait fonctionné à merveille. J'étais à nouveau libre de mes mouvements. Près du cachot je vis une jeep avec une nourrice et une corde. Je m'emparai du tout.

Le côté gauche était maintenant complètement visité. Restait le côté droit et plus particulièrement le puits. J'y descendais à l'aide de la corde. Un conduit s'ouvrait à mi-hauteur.

Dans la première salle, je vis une statue qui, en cet endroit, ne pouvait que cacher un mécanisme. Personne ne fait de fioriture dans un tel trou obscur ! En poursuivant mon chemin, je trouvai une lame posée sur un chambranle de porte. Au bout de la galerie, une échelle permettait de remonter à la surface.

En fait, le souterrain aboutissait dans un confessionnal de l'édifice religieux.

Je ne le vis pas tout de suite. Il était à bout, recroquevillé sur un prie dieu ! Le Révérend Père Mackowski expira dans mes bras, assassiné par les sbires du dictateur Alvarez. Les voies du Seigneur sont impénétrables, mais sa bible cachait cependant une adorable petite clé qui ouvrait le tabernacle. C'est là, entre hosties et calices, que je trouvai la troisième disquette et une lettre de l'évêque bien intentionné qui avait présidé à la carrière ecclésiastique du défunt jésuite.

27 Le livre évoque les propriétés des cafards ! Prenez la tasse sur la banquette, attrapez le cafard sur le mur et mettez le cafard dans la bouteille de gnôle. Le garde est un poivrot ! Il va tout boire et s'écrouler. Vous n'aurez plus qu'à prendre les clés à sa ceinture et à ouvrir la porte.

 

 

Je quittai rapidement l'église pour regagner la protection du souterrain. En armant le bras de la statue avec l'épée et en pressant vers le bas, je dégageai une issue dans le mur derrière moi et, par cette échappatoire, gagnai sans encombre le cimetière.

Il fallait faire vite ! De retour à l'hydraflot, j'ai aussitôt rempli le réservoir et j'ai encodé les données inscrites sur la disquette. Le voyage pouvait continuer. Le carburant ne faisant plus défaut, le glisseur était à nouveau disponible. Conformément au récit d'Alexandre, je quittai moi aussi le Pueblo en remontant le fleuve vers la cabane du guide.

Dans la collection des pontons vermoulus, celui de la cabane du fleuve pouvait prétendre à une place de choix. C'est pourtant là que j'abordai en espérant trouver quelques indices utiles et surtout pouvoir résoudre l'éternel problème de l'essence.

La cabane en elle-même était vide. Je décidai alors de m'avancer dans la jungle. Un ventousier, bien caché, chassait le papillon. Au bout du petit chemin je trouvai une construction qui avait été habitée. Je trouvai alors un plan (28) et un nouveau bidon de carburant (29). Il était inutile de m'attarder plus longtemps en cet endroit. Le réservoir rempli, je relançai l'hydraflot sur le fleuve en remontant le courant.

Porcopotamus ! Alexandre évoquait ces animaux dans son récit. Dans le cas présent ils m'empêchaient de poursuivre mon chemin. Il fut facile de les faire fuir (30).

Les buffles étaient moins bien disposés. Non seulement ma tentative pour passer en force échoua mais dans l'aventure, la fragile mécanique de l'hydraflot fut faussée.

Il était impératif de contourner la difficulté. Les possibilités étaient réduites mais avec un peu d'adresse on pouvait tenter le coup. (31)

 

28 Sauf erreur il ne sert à rien

29 Alexandre fait bien les choses !

30 Pouet pouet!

31 Cherchez un peu! C'est promis la solution est au bas de la page suivante!. C'est pas pour rien que je meuble cette page… C'est pas pour rien que je meuble cette page… C'est pas pour rien que je meuble cette page… C'est pas pour rien que je meuble cette page C'est pas pour rien que je meuble cette page… C'est pas pour rien que je meuble cette page…

Le lancer du grappin (32) était fastidieux mais efficace. J'avançai lentement sur les méandres de l'Amerzone pour accoster bien involontairement (33) sur la rive gauche d'un bras du fleuve. Je ne pouvais pas continuer ainsi et abandonner une partie du matériel.(34).

En quittant l'hydraflot maintenant bloqué, je pris le parti de suivre le câble. En toute logique, le grappin devait être au bout. Le problème c'est que le propriétaire momentané et involontaire de mon seul moyen de locomotion ne semblait pas enclin à me le restituer. Il me fit comprendre très rapidement qu'on ne s'improvise pas toréador et que trois cornes forment un argument tout à fait respectable.

Je tentai alors de contourner le rhinopotamus en passant par la jungle (35)..

J'ai longtemps tourné en vain avant de trouver cette sarbacane sous le rocher. Le dard empoisonné allait probablement me permettre de récupérer le grappin.

De fait, l'animal s'écroula en quelques secondes et je pus rentrer à l'hydraflot.

De lancer en lancer, j'avançais lentement, trouvant avec peine les points d'appui nécessaires à ma progression.(36).

Je rencontrai alors une autre créature qui n'était pas dépourvue d'humour alors que l'heure n'était pas à la plaisanterie. Le pêchosaure semblait beaucoup apprécier un nouveau jeu qu'il venait d'inventer : le décrochage de grappin.

Une bonne part de providence et un peu d'astuce vinrent à bout des deux perturbateurs. (37)

32 il faut lancer le grappin sur un rocher (ou par après sur une partie de rocher) et se servir de ce point d'accrochage pour se treuiller . L'opération est la même pour tout le reste du voyage sur le fleuve. Le troisième lancer se fait sur la grosse bestiole juste devant la proue.. Ce n'est pas évident de trouver le bon morceau de rocher et c'est trop long à expliquer. Vous êtes là pour jouer ne l'oubliez pas!!

33 Tiens, encore un ponton. Je me promène dans la jungle la plus urbanisée du monde!

34 Eh oui yapuka..récupérer le grappin. La bébête a cavalé avec!

35 Ne pas se perdre c'est un labyrinthe. Tout droit jusqu'au moment où on est bloqué par un tronc noirci avec, en arrière plan des rochers avec des formes géométriques assez prononcées. Demi-tour. Vous avez trois chemins. Celui de gauche , vous en venez! Celui de droite c'est une boucle. Prenez tout droit. A un moment vous aurez sur votre gauche un arbre qui se détache (format aviateur à +/-1oh) et un chemin vers un rocher à droite (+/-4h) Prenez vers l'arbre (l'autre chemin fait boucle vers le départ) Arrivé à l'arbre, prenez à gauche. Vous devez voir un rocher avec un papillon rose. Derrière le rocher vous trouverez la sarbacane.(ouf)

36 Impossible de vous aider. Cherchez bien

37 En quittant l'hydraflot, engagez-vous dans la faille. Trouvez les abeilles (au bout) . Au pied du mur vous trouverez deux bouts de bois. Utilisez le plus fin sur le plus gros pour faire du feu . Les abeilles furieuses attaqueront les pechosaures.

 

Enfin j'arrivai sur le lac. Au loin derrière les derniers rochers, je pouvais distinguer un village. D'un dernier lancer, je gagnai le village qui devait être celui où avait séjourné Alexandre.

Après avoir rangé l'hydraflot le long du quai, je vérifiai les systèmes de bord. Je supposai, en voyant le lecteur informatique, que de nouvelles directives devaient m'attendre dans ce village.

Selon le récit de Val embois c'était dans ce village perdu que le cérémonial de l'œuf devait avoir lieu.. Qui aller mener ce rituel ? Comment déterminer les bons ingrédients et surtout comment les trouver ? Un détail dans les illustrations du récit me donna une piste possible (38). Je pris enfin pied sur la terre ferme.

Une sorte de porte d'écluse coupait ma route et un serpent immobilisait la commande. Plus loin une imposante tour semblait remonter la falaise et permettre le passage vers les eaux en amont des chutes.

Mon exploration me conduisit ensuite vers le village dont la place circulaire était dominée par un mât issu de l'imagination de l'explorateur comme en attestaient les dessins qui émaillaient le carnet de voyage.. Comme il le signalait, Valembois s'était servi de la force de l'eau pour faciliter certaines tâches. Les cordages devaient normalement domestiquer et transmettre la force du fleuve. Visiblement, rien ne fonctionnait lors de mon arrivée.

Le village n'était pas complètement abandonné car un rire de femme s'était fait entendre quand j'avais traversé le couloir d'entrée (39).

Je remarquai plusieurs pièces tout autour de la place. La pièce au hamac ne contenait rien de spécial dans sa première partie. Dans la deuxième partie de la pièce je trouvai une toile relatant le rituel de l'œuf. Une salle ayant pour accès une double porte abîmée abritait une sorte de broyeur qui attendait sa source d'énergie. Une autre machine, un hachoir, attendait dans une autre pièce (40). Les mécanismes étaient visibles mais l'énergie manquait.

 

 

 

 

38 Certaines plantes sont crayonnées ET coloriées les autres uniquement coloriées

39 rien à trouver là

40 entrée à gauche du squelette

Une salle attira mon regard. Elle était surmontée du symbole de l'oiseau blanc. Alexandre avait séjourné dans cette pièce. Des plans étaient abandonnés sur un vieux bureau. Dans le tiroir je trouvai une disquette (41). La porte du fond ouvrait sur l'arrière du village.

J'avançai donc le long du sentier jusqu'à un embranchement. A mes pieds des insectes couraient en tous sens (42). Je commençai par le côté gauche mais le chemin disparaissait sous la végétation. Je remarquai cependant une plante décrite par l'explorateur : une sorte de cocotier (43)..Du côté opposé, le sentier menait beaucoup plus loin. , tout d'abord à travers la jungle (ce qui me permis de prendre la deuxième plante -44-) et ensuite à travers de sombres galeries vers un puits que j'escaladai.

Au sommet, je surplombai le chenal par lequel j'étais arrivé. Au bord de la falaise je trouvai la vanne qui, selon les notes d'Alexandre, alimentait son réseau hydraulique. Je l'ouvrai.. Il n'y avait rien d'autre à exploiter et je décidai de regagner le village (45).

Quand j'arrivai sur la place du village, le mât central était en mouvement et des bruits parvenaient des différentes cases. C'est à ce moment que je la vis.

La jeune indienne était arrivée de nulle part et m'attendait dans sa case ouverte, à droite de l'entrée. Elle semblait prête pour le cérémonial mais elle demandait les ingrédients nécessaires pour "soigner" l'œuf : MANKA LOCULO CHICO. Je pensais avoir tout deviné mais j'étais loin du compte. Manka et Chico ne semblaient pas lui convenir et le loculo restait un mystère. Pas pour longtemps. En revoyant les planches, j'identifiai le loculo comme étant un cafard rouge. Pas de chance, celui que j'avais trouvé était noir.

En revisitant les pièces, je constatai alors que les outils hydrauliques fonctionnaient. Je brisai la manka (46) et hachai la chico (47). Les ingrédients ainsi préparés convenaient. (Oh manka Oh chico) (48). Restait à trouver le cafard (49)

.

41 zone de préhension juste sous la zone d'observation

42 D'accord pas "des insectes" mais un seul et il ne court pas. mais c'est plus joli comme ça. Si vous préférez les solutions du genre cliquez là avancez de deux clics et utilisez le chpounz sur le truc…faites un résumé.-))

43 Orangina secouez moi secouez-moi ! mais récupérez la noix par terre

44 Sur la gauche du chemin.

45 Là, je suis vache ! Mais j'ai tellement ramé … Vous comprendrez plus loin.

46 N'oubliez pas de récupérer le bol

47 pour récupérer le bol il faut bouger dans la pièce

48 Oh dodo il est 2 h du mat ! Je continuerai demain.

49 Vous retournez vers les souterrains, avant dernière salle, près de la grande tache de lumière (mais le cafard est dans le noir bien entendu ! Trois heures à chercher cette sale bête à travers tout le village. Et c'est pas les zones

Après de patientes recherches, je trouvai donc le dernier ingrédient. La jeune femme procéda à l'opération et disparu aussitôt après (50). Je récupérai l'œuf et quittai le village pour regagner le quai.

 

L'œuf fut rangé à l'arrière et la disquette fut insérée dans son logement. Le mode barque était disponible. Restait le problème du serpent qui m'interdisait d'utiliser l'ascenseur pour bateau (51). Je n'avais rien sous la main pour le chasser (52). Je tentai de le faire fuir en bougeant le levier. Au moment où il allait m'attaquer, un air de flûte venu du village fit partir le reptile. La jeune indienne saluait ainsi mon départ.

L'hydraflot s'engagea dans le chenal et pénétra dans l'ascenseur. Un levier sur le quai à bâbord mit en marche le mécanisme de contrepoids et je m'élevai aussitôt. Arrivé en haut, je basculai sur le plan d'eau en amont des chutes et mon embarcation fut tractée à contre courant vers les marais.

L'arrivée dans les marais fut moins brillante. Cette fois je devais abandonner le navire. Il était hors de question de réparer ce qui restait de l'hydraflot. Il avait au moins eu le mérite d'aller plus loin que le prototype.

Je récupérai l'œuf intact et me réfugiai dans une cabane accrochée à un tronc gigantesque. L'habitation était vide. Je n'y trouvai qu'une sorte de corne de chasse. Je devais me remettre en marche (53).

Je retournai vers mon épave et obliquai aussitôt vers le dernier pilier de l'installation de traction. pour le dépasser et atteindre un mat surplombé d'un pavillon.. C'était l'occasion rêvée d'essayer la corne. Une girafe des marais apparus mais se retira aussitôt (54).

Je n'avais pas le choix ; Je devais avancer à l'aveuglette pour trouver une monture capable de se diriger dans cet environnement hostile (55).

50 (Pour les joueurs) c'est pas le moment de draguer !

51 Ronquières avant la date

52 C'était pas compliqué de nous donner un bâton ! Nous faire affronter un serpent à main nue. Un deuxième mauvais point pour Microids (après le coup des disquettes).

53 Et c'est là qu'il faut pas se paumer. Bonjour le labyrinthe !

54 Alexandre signale que les girafes sauvages sont farouches. Il faudra en trouver une autre !

55 Bon je vous donne le trajet (il n'est pas sûr à 100%) allez au deuxième "pavillon". Deux avancées et vous entendez les grenouilles. Prenez deux fois sur la gauche et vous devez arriver à un carrefour à 4 directions (dont celle d'où vous venez) prenez la plus à gauche sans pour autant faire demi-tour et continuez toujours tout droit. Normalement vous devez arriver près d'un tronc avec un papillon orange. Un dernier clic pour avancer et vous êtes au pied d'un relais (ouf) En tout état de cause quand vous trouvez le papillon c'est tout bon.

 

J'arrivai finalement au pied d'un relais d'appel. Je tentai à nouveau de faire venir les girafes. Cette fois mon appel fut entendu. Les trois bêtes arrivèrent vers moi. L'une d'entre elles portait encore son équipement. Je montai sur son dos et saisissant les conduites j'avançai au milieu des marais.

Ma monture s'arrêta au pied d'un arbre le long duquel grimpaient échelles et plates formes. Au sommet un pont de liane s'élançait au-dessus d'un lac.

Revenir en arrière ne servait à rien. Fort peu rassuré quant à la solidité de l'édifice, je progressai vers l'île que je commençai à apercevoir.

La tour d'envol était là, telle que Valembois l'avait dessinée. Je montai les marches de la pyramide et atteignit le sommet.. Je poussai la petite porte en entrai dans la salle qui coiffait l'édifice.

Une fois de plus je n'étais pas seul. Une fois de plus je rencontrai un des protagonistes de la première aventure. Alvarez en personne avait délaissé sa capitale pour venir ici. Je n'avais pas envie d'entendre ses discours mais quand quelqu'un parle en pointant un Colt 45, la plus élémentaire sagesse commande de l'écouter.

L'émotion fut peut être trop forte pour le vieux dictateur. Toujours est- il qu'il n'eut pas la force de tirer. Il s'écroula avant d'avoir pu mettre sa menace à exécution.. (56) En fouillant la pièce je découvris un lourd volant que j'actionnai.

Rien ne se passait dans le réduit où je me trouvais.

C'est en sortant que je vis qu'une entrée s'était ouverte au centre de la pyramide et je m'y engageai aussitôt.

La vaste pièce contenait système de lancement pour un planeur. J'espérai que l'ouverture du sa était automatique. Il y avait aussi un four de fondeur et une armoire de commande dont je n'avais pas la clé.

Ne trouvant pas de solution, je regardai la fonderie miniature et remontai un creuset. Les médailles d'Alvarez feraient bien l'affaire (57). Les médailles déposées dans le récipient, je fis fondre le métal et une clé apparu en retour, au bas du four. J'utilisai la clé pour enclencher les commandes et montai sur le lanceur.

56 Il faut prendre les médailles. Je vous le dis maintenant pour vous éviter un trajet inutile

57 Je vous avais dit de les prendre

On dit souvent que le lâche a peur avant le danger, que le couard a peur pendant et que le héros a peur après, j'avoue que je n'étais pas rassuré au moment du lancement. Que dire de l'atterrissage !

Pour une belle gamelle, ce fut une superbe gamelle. Une superbe crash en plein dans le cratère du volcan. J'étais intact et l'œuf aussi, c'était le principal.

Face à la faille par laquelle le planeur s'était faufilé, une avancée rocheuse surplombait la lave en fusion. La chaleur était insoutenable (58). En contournant le cratère par la gauche je trouvai une galerie qui s'enfonçait dans la roche. Inutile d'y chercher un peu de fraîcheur. Une passerelle menait à une sorte de trône sur lequel je plaçai l'œuf. Je pensai en avoir terminé mais il n'en était rien. Après une série de déclics, la situation restait inchangée.

Je récupérai l'œuf et sortis pour continuer mon exploration (59). Je découvris alors un petit marteau de cérémonie au bord de la gueule du volcan.

Je revins sur mes pas jusqu'au promontoire. Le rituel devait certainement imposer un emplacement précis. Je trouvai cet endroit à l'extrémité du promontoire.

D'un coup sec asséné par le marteau sacré, je brisai enfin l'œuf.

Une membrane se déploya l'air chaud emporta le tout. En pleine ascension, j'assistai à l'éclosion et à l'envol des oiseaux légendaires. Le rêve avait finalement triomphé du dictateur. On pouvait maintenant espérer un meilleur destin pour l'Amerzone et peut être pour le monde. (60-61-62)

TITUS

 

 

58 Cherchez pas l'erreur. A ce stade un être humain normal est déjà mort ! Vous ne risquez donc plus rien !

59 Toujours vers la gauche

60 Oui mais maintenant il faudrait penser à rentrer à la maison ! Et comment c'est qu'on fait pour retrouver sa couette alors qu'on est perdu au fond d'un volcan au milieu de la jungle, sans arme, sans moyen de locomotion, dans un pays sous dictature avec le cadavre du dictateur à proximité. Il n'empêche que c'est un superbe jeu.

61 Quelques liens : le superbe site www.casterman.com , le site Microids www.microids.com

Et en dépit de quelques invraisemblances, chapeau à Benoît SOKAL et son équipe.

62 J'espère que la promenade vous a plu. A+.

Je lait relu o moin di foi é jespère quil ni a plu des fote d'otografe ;-)